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Pour Maxence Adelman, développeur logiciel, Spider Invader n'était d'abord qu'un petit jeu mobile qu'il créait sur son temps libre, et dont il racontait l'avancée à sa compagne Léa. Puis, après avoir introduit un système de paiement et de micro-transactions pour couvrir ses frais, c'est devenu son travail à plein temps. Puis le jeu phare de son entreprise : Invader Games, bientôt valorisée à une dizaine de millions d'euros. C'est là que, sur les conseils de sa banquière, il l'introduit en bourse : il peut désormais vendre des parts, sous forme d'actions, à tout investisseur qui voudrait toucher de futurs dividendes et avoir sa voix au conseil d'administration : le voilà millionnaire. C'est là que les vraies difficultés commencent.
Maxence devient une célébrité, et la presse commence à se pencher sur les origines de son succès. Leurs conclusions font scandale : si les jeux d'Invader Games rapportent tant, c'est parce que les joueurs y sont accro, au point que certains y dépensent des sommes faramineuses, y compris des mineurs. Maxence veut régler cela, mais les nouveaux actionnaires de la boîte le convainquent qu'il n'y a rien à changer, pour eux ce n'est qu'une question de communication.
Assommé par le travail et la solitude pendant une absence de Léa, Maxence se met à joure au poker en ligne. Aveuglé par l'impression que sa richesse est sans limites et que sa chance va tourner, il perd des sommes colossales, jusqu'à se retrouver à sec. Dans un éclair de génie stupide, il décide de vendre pour 10% d'actions Invader Games pour se renflouer. Mais bientôt Léa se rendra compte de son manège et le poussera à se reprendre en main.
Désormais bien conscient des conséquences de l'addiction au jeu, il cherche alors à réparer ses torts en évitant ce sort aux joueurs d'Invader Games. Mais il est vite rattrapé par ses actionnaires qui, depuis la vente d'actions de Maxence, sont devenus majoritaires et donc en mesure d'évincer aussitôt Maxence. Mais celui-ci n'a pas dit son dernier mot : dans une vidéo publique, il raconte toute l'histoire, révélant par là tous les secrets honteux d'Invader Games, dont il revend ses dernières actions pour assurer son propre avenir loin des magouilles et des projecteurs.
Génèse :
L'idée du Prix des octets a germé dans l'esprit de Corentin pendant ses études en école d'informatique, donc vers 2018, mais elle est restée un simple embryon d'idée dans un bloc-notes pendant plusieurs années : un développeur crée une appli puis un ensemble d'applis qui rencontrent un tel succès que bientôt il ne peut plus rien décider dessus à cause des risques financiers.
Mais en janvier 2025, plusieurs personnes s'intéressent à l'association, et le seul projet du moment, Entre les deux, patauge à cause de problèmes de casting et de lieux. Le bureau craint donc de voir les nouveaux venus se désintéresser faute de tournages, et décide de lancer un petit projet facile et rapide à lancer. C'est là que Corentin ressort des tiroirs plusieurs idées correspondant à ces critères, les étoffe un peu (rajoutant en l'occurrence la dimension de l'addiction numérique) et les présente au groupe : Le Prix des octets est choisi.
Écriture :
Quelques séances au mois de janvier permettent d'affiner et enrichir le scénario : Karim suggère de rendre le protagoniste lui-même accro au jeu et de laisser la fin un peu en suspens, Yannick propose de lui donner une copine qui l'aide avec son problème et de mentionner les joueurs enfants, Jessy donne l'idée de la scène d'ouverture et celle de la dispute, d'autres idées sont lancées mais non conservées...et dès le 26 janvier le synopsis trouve sa forme définitive. Corentin rédige les dialogues dans la foulée, une première version est lue le 8 février, puis affinée itérativement jusqu'à être achevée le 8 mars.
Tournage :
Après un casting pour trouver l'interprète de Léa et quelques recherches de lieux, le tournage débute par une scène le 10 mai, suivie de quelques plans le 17 et deux grosses scènes le 24. Après une grosse frayeur le 25 quand l'actrice principale se désiste du projet 4 jours avant ses scènes, et un gros soulagement quand Christineva accepte le rôle au pied levé le même jour ; une grosse partie du tournage est abattue sur le week-end de 4 jours du 29 mai au 1er juin. Restent alors seulement deux scènes, tournées le 6 juillet.
Montage :
Le montage a commencé peu après le début du tournage, par la scène de la dispute (qui, même si elle est en plan-séquence, n'est pas si évidente à monter à cause des changements de luminosité). Il s'est poursuivi petit à petit au fil de l'été, principalement opéré par Corentin, assisté par Christineva qui a également monté une scène (celle de la banquière). Le montage est achevé le 15 octobre, à l'exception de la scène post-générique qui est ajoutée en dernière minute le 17.
Diffusion et accueil critique :
Le film est publié sur YouTube le 19 octobre 2025, pour l'anniversaire de son scénariste-réalisateur principal. Une double projection (avec Le Son du silence) au cinéma CGR de Beaune est planifiée le 22 novembre.
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